dimanche 21 novembre 2010

Lollapalooza ze first !


Alors là les aminches, c'est du très très lourd!Du 38 tonnes!
De retour au Shoreline Amphiteater où j'ai vu Primus,X et Fishbone qq semaines avant, en compagnie des potes Janguy et Ralph Victims Family (qui nous a emmené dans son beau van), c'est un line-up de malade qui nous attend de 13H à 23h pour la première édition du festival itinérant Lollapalooza!

Enorme émotion à l'entrée de Henry Rollins sur scène: c'est la première fois que je vois l'ex-chanteur du Black Flag, héros absolus de mes vertes années lycéennes!Son Rollins Band envoie grave, même si l'ombre du Drapeau Noir flotte sur la marmite bouillante du Shoreline (putain, on dirait du Philippe Manoeuvre!).

Suivent les barrés des Butthole Surfers, excellent dans leur mélange punk/Psyché/Country/Noise: Gibby, le chanteur,tripatouille une vieille echo chamber dont il tire des sons de voix improbables, insulte le public et tire desus à la Winchester (à blanc of course!)!Le batteur porte un magnifique stetson, et le show est excellent.

Suit le fameux rappeur Ice-T,pour 20 minutes de hiphop qui me font pas tripper, puis 4 musicos black enlèvent des bâches sous lesquelles se trouve les instruments et attaquent une espèce de punk metal qui marque les débuts de Body Count, dont j'ai entendu parler et que je suis content de découvrir.Las, il ne suffit pas d'être black et de jouer du punk pour être les Bad Brains! Ce groupe est un peu naze et balourd, et c'est pas les albums que le groupe sortira plus tard qui me feront changer d'avis!

Nine Inch Nails prennent la suite, je me barre au bout de 10 minutes, le pseudo indus matiné de Dépêche Mode de ce groupe me laisse aussi froid que leur musique, et le jeu de scène "je-suis-énervé-je-casse-mon-synthé" me parait aussi surfait et préparé que has-been!Ca permet de reposer les oreilles!


Living Color
, j'avais bien aimé le 1er album, mais leur concert de Lyon il y a 2 ans m'avait gonflé.Là, devant 20 000 personnes, leur set est encore plus chiant, pas de présence scénique et leur virtuosité est aussi impressionnante qu'ennuyeuse!Leur 2ème album qu'ils jouent ce soir est....anecdotique!


Siouxsie and the Banshees
!Retour vers le futur!J'ai n'ai pas revu (ni même écouté !) la mère Sioux depuis 10 ans, c'est qu'il s'en est passé des trucs, niveau musique, depuis!Bon, partagé entre nostalgie et ennui, entre vieux tubes cools (peu) et nouveaux morceaux chiants (beaucoup!), je reste magnanime et retourne au bar.

Jane's Addiction: ENFIN !Le soleil, le bruit et la bière n'ont pas eu raison des festivaliers, qui sont venus principalement pour celui qui est encore pour qq mois LE plus gros groupe indé US.Grâce à une charmante blondinette, j'arrive à me faufiler entre les gorilles pour me glisser au 4ème rang.C'est hallucinant de se retourner et de voir maintenant 25 000 personnes pour un concert de ce type.La France est loiiiiin !
Les petits arpèges de basse de l'intro commence et d'un coup..."TWAAAAANG"!Un putain d'accord de guitare avec un son digne d'un bombardier vient me recoiffer et dresser les poils de mes bras!Et c'est parti pour un show phénoménal à l'Américaine de 1H30, avec mise en scène, lumières,vidéo, danseurs,violoniste...le grand jeu, mec! Dave Navarro tue tous le monde avec son jeu de gratte entre Led Zepp et Bauhaus.Un GRAND,GRAND concert...

Le van de Ralph nous rammène sur San Francisco, on en a pris plein les mirettes et les oreilles!

2 commentaires:

Bert Fanny a dit…

en fait j'y étais aussi au premier Lollapalooza, tout seul je crois, y'avait aussi les Butthole Surfers si mes souvenirs sont bons
si ça se trouve on était à côté... on se connaissait déjà puisque tu avais déjà officié avec Fab dans Garlic Frog Diet..

petit monde

drgbs a dit…

NIN en 1991 quand même
et 20 ans qprès tu trouves tjrs ça pénible ?